Bas Genevois

Mis à jour le 21/03/2018

Le Bas Genevois est essentiellement une plaine molassique, bordé au nord par le lac Léman.

Elle comporte, au sud, des zones de montagne au pied des formations calcaires jurassiques de la montagne du Vuache, du Mont Sion et du Salève.

L'agriculture, encore bien présente, y est confrontée à une pression foncière extrêmement forte, liée à la proximité de l'agglomération genevoise.

Les productions sont diversifiées : arboriculture à l'ouest : Chevrier, Vulbens (pommes et poires sous IGP indication géographique protégée), mais aussi grandes cultures, viande bovine maraichage, volailles, centres hippiques...

Comme dans l'ensemble du département, la production laitière est cependant dominante, avec une production pour moitié transformée en AOP appellation d'origine protégée Reblochon de Savoie et IGP indication géographique protégée Tomme et Emmental de Savoie, et pour moitié vendue en Suisse, aux laiteries réunies de Genève (qui s'approvisionne pour moitié dans les zones franches de l'Ain et de la Haute-Savoie).

Le territoire se caractérise en effet par la présence d'une "zone franche" (tout ou partie des communes situées à moins de 5 km de la frontière suisse), qui permet aux agriculteurs d'écouler une partie de leur production en franchise de droits de douanes vers la Suisse, dans le cadre de quotas stricts ("contingents").

Le lait vendu en Suisse bénéficie d'un meilleur prix que le lait transformé en IGP indication géographique protégée, mais l'écart s'est considérablement réduit depuis la fin des années 90, la Suisse étant confrontée aux surproductions européennes. 27 exploitations de zone franche se partagent un contingent annuel de 12,3 millions de litres de lait. Le territoire compte une forte proportion d'exploitations en GAEC Groupement agricole d'exploitation en commun, sur des structures importantes

Il ne comporte aucun atelier de transformation fromagère coopératif, mais un industriel privé à Archamps (Baïko), qui transforme environ 3 millions de litres de lait par an (yaourts).

La valorisation des bovins viande de la zone franche en Suisse reste pour sa part très favorable, mais limitée à un contingent annuel de 400 gros bovins/an.