Nous passons 80% de notre temps en espace clos ou semi-clos, que cela soit dans les logements, lieux de travail, écoles, espaces de loisirs, commerces, transports... L’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité. Les sources potentielles de pollution dans les bâtiments sont en effet nombreuses : air extérieur, appareils à combustion, matériaux de construction et d’ameublement, activité humaine (tabagisme, produits d’entretien, bricolage, cuisine...)
La bonne qualité de l’air à l’intérieur d’un bâtiment a un effet démontré sur la qualité de concentration, le taux d’absentéisme, le bien-être et les relations entre les occupants. A contrario, une mauvaise qualité de l’air peut favoriser l’émergence de symptômes tels que maux de tête, fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau, vertiges ainsi que les manifestations allergiques et l’asthme.
Afin de prévenir ces désordres, un dispositif de surveillance se met progressivement en place dans les établissements recevant du public. Il s’accompagne d’outils pédagogiques afin de promouvoir les bonnes pratiques. Souvent celles-ci peuvent être mises en place dans le cadre privé qui est tout autant concerné.
La loi "Grenelle II" du 12 juillet 2010 a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) dans certains établissements recevant un public sensible, notamment ceux accueillant des enfants.
Le décret n°2015-1000 du 17 août 2015
a fixé les échéances suivantes pour la réalisation de cette surveillance :
Les polluants ciblés par le dispositif réglementaire (décret n°2012-14 du 5 janvier 2012
) encadrant la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans ces établissements sont le formaldéhyde, le benzène, le CO² pour évaluer le confinement, et éventuellement le perchloréthylène pour les établissements contigus à un pressing.
Ce dispositif réglementaire comporte :
=> une évaluation des moyens d’aération qui peut être effectuée par les services techniques de l’établissement ;
=> la mise en œuvre, au choix :
Consultez :
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permet, à partir d’une série de questions simples, d’avoir un premier bilan de la qualité de l’air dans son logement et d’identifier des solutions pour l’améliorer, qu’il s’agisse de comportements (ouverture des fenêtres, usage de certains produits) ou d’amélioration de l’habitat.
Consultez le guide "Grand air - des idées pour inspirer ceux qui aspirent à changer d'air intérieur"
Pour plus d'information : www.ecologique-solidaire.gouv.fr/qualite-lair-interieur