Mont-Blanc Haute vallée de l'Arve

Mis à jour le 21/03/2018

Appelé également "Haut Faucigny" (qui englobe cependant le Giffre), ce territoire est très marqué par son relief granitique, avec les célèbres sommets du Mont-Blanc, culminant à 4 810 m, à l'intérieur duquel sont creusés la haute vallée de l'Arve et le val d'Arly, recouverts en grande partie par des dépôts morainiques et des alluvions récentes.

Hors vallée de l'Arve, en aval de Passy (classé en moyenne montagne), tout le territoire est classé "haute-montagne" en raison de ses contraintes d'altitude et de pente.

L'agriculture, confrontée en vallée à une très forte pression de l'urbanisation, y occupe tous les étages de végétation, et une partie importante de la SAU surface agricole utile est en alpage, dont trois sont gérés par des AFP et une exploitation collective par 5 groupements pastoraux, dont le groupement pastoral de Villy-Moëde, regroupant 12 adhérents, qui utilise 1 400 ha appartenant à la commune de Passy.

Elle est peu diversifiée, tournée très majoritairement sur l'élevage bovin et la production laitière sous signes de qualité AOP et IGP indication géographique protégée (Reblochon de Savoie et Tomme de Savoie essentiellement). Une exploitation d'élevage bovin sur quatre est cependant spécialisée dans l'élevage de génisses, ce qui est nettement supérieur à la moyenne départementale. L'élevage d'ovins y est également plus développé que dans le reste du département.

La pluri-activité est très répandue. Elle se réduit cependant avec la disparition progressive (très forte dans les années 70 et 80) des petites exploitations patrimoniales.

Ce territoire se distingue du reste du département par l'absence d'ateliers fromagers, depuis la fermeture en 2010 de l'atelier de la coopérative du Mont-Blanc à Domancy, dont le lait est ramassé par la société laitière des hauts de Savoie (SLHS) de Frangy. Les autres "fruitières" ont disparu dans les années 80.

Le petit abattoir public de Megève (seul abattoir de proximité du département), qui n'était plus aux normes sanitaires, a subi d'importants travaux en 2012, lui permettant une ré-ouverture pour une capacité de 400 T/an, avec un atelier de découpe. Cette rénovation s'inscrit dans un projet de filière de qualité (labellisation de la viande du Pays du Mont-Blanc) du plan intégré transfrontalier (PIT) Espace Mont-Blanc et d'approvisionnement en circuits courts, dans laquelle la profession agricole s'implique fortement, au travers de la SAS Abattoir Monts et Vallée, chargée d'exploiter l'abattoir et la découpe, et la SAS Saveurs de nos montagnes, en charge de la commercialisation et de la promotion.